mardi 28 février 2017

Les vermifuges (2) : les réponses à vos questions par une vétérinaire

Vous aviez posé vos questions à une vétérinaire pour les vermifuge; elle a pris le temps de répondre à vos demandes ! Voici toutes les réponses que vous attentiez sur ce sujet !







  • Est-ce qu'on peut faire que des vermifuges naturels ? 

Oui, si on a envie, tant qu'on ne zappe pas un vrai vermifuge 



  • Quelles sont les dernières informations scientifiques sur les vermifuges (les dernières recommandations) ?

Ne pas vermifuger à outrance. Faire des coprologies. Adapter le planning vermifuge en fonction du mode de vie du cheval et de sa catégorie d'âge. Ne pas utiliser tout le temps la même molécule. Tenir compte des cycles des parasites pour choisir son vermifuge.

Chaque cas est à prendre en compte donc même si on peut faire des grandes lignes, il faut un suivi correspondant chaque situation différente.



  • Les coprologies : est-ce toujours fiable et comment bien les faire et comment gérer pour le ténia ? Dans l'idéal combien de copro faudrait-il faire par an si on désire vermifuger de façon raisonnée; à savoir vermifuger que si besoin et en fonction du vers trouvé ?

Ce n'est pas un examen fiable s'il est pris de manière isolée. Par contre dans le cadre d'un cheval suivi qui a des copro régulièrement on peut considérer qu'elles sont assez fiables. Dans l'idéal pour avoir un échantillon représentatif, il faut prélever un crottin frais. Ensuite on peut répéter les analyses tous les deux jours sur une semaines car y a des vers qui ne pondent pas tout le temps. Autre alternative, faire une seule analyse mais prélever quelques crottins différents qui ont moins de 48h. 
De manière raisonnable, on peut effectuer une copro fin d'hiver et une en été. Si des vers sont trouvés il est préférable de refaire une copro de contrôle après le vermifuge.



  • Pour les vermifuges naturels : peuvent-ils permettre de maintenir un cheval non infectés ? Aider à l'évacuation d'une faible nombre de vers ?)

Non si on n'utilise que des vermifuges naturels car le mode de vie du cheval actuel le met dans une environnement où la charge parasitaire est importante. 




  • Que penser de la terre de diatomée que certains préconisent comme vermifuge naturel ? 

Je ne m'y connais pas assez là dedans. De ce que j'ai lu sur la terre de diatomée, même si elle fonctionne, le protocole d'utilisation est assez contraignant.



  • La rotation de pâture: comment et combien de temps pour être efficace, périodes de l'année plus à risques et profil de chevaux plus sensibles (vieux, jeunes, juments gestantes?)

Les chevaux les plus sensibles sont les jeunes jusque 3 ans, c'est pour ça que le protocole de vermifugation est différent. Et également les vieux chevaux. 
L'infestation maximale à lieu souvent en été mais pour les cyatosthomes ils sont plutôt destructeurs ces la fin de l'hiver/début de printemps quand ils sortent de la muqueuse du colon.
Par rapport aux rotations de pâture c'est illusoire de croire qu'on va maintenant un cheval sain, ce qui compte c'est la norme de 1cheval/ha pour éviter qu'ils fassent du surpâturage et donc qu'ils aillent pâturer les zones de refus.





Même si elle souhaite rester anonyme, je remercie fortement cette vétérinaire d'avoir pris le temps de répondre à vos question !





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